dimanche 25 octobre 2009

Résumé...

Bonjour à tous!

Le résumé que j'ai écrit de mon expérience au Ironman d'Hawaii est maintenant sur le blogue.

J'ai également ajouté quelques photos pour rendre votre lecture moins... lourde! 

J'espère que ça pourra répondre à vos questions! Si jamais vous en avez, ne vous gênez pas, ça me fera plaisir d'y répondre!

J'en profite également pour remercier tous ceux qui ont rendu ce rêve possible! =)

Bonne lecture!

p.s. Un merci spécial à IronMax, Pascal et Isa pour leur aide respective dans la correction des coquilles! :p

Résumé de mon Ironman d'Hawaii 2009

Aloha!

Voici le résumé de mon Ironman d’Hawaii. Si à la suite de votre lecture, vous avez encore des questions ou vous pouvez me soumettre vos commentaires, vous pourrez le faire à cette adresse : jean-francois.gosselin@hotmail.com. Cela me fera plaisir de les recevoir! Bonne lecture!

Historique :

D’abord, qu’est-ce que l’Ironman d’Hawaii? Il s’agit du Championnat du monde de triathlon sur la distance Ironman, et ce, depuis 2003. Il se dispute annuellement sur Big Island à Hawaii durant la deuxième fin de semaine d’octobre. Cette épreuve est considérée comme l’ultime accomplissement du sportif. On la qualifie d’ailleurs de mythique pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, il s’agit du premier endroit où les trois disciplines du triathlon, ont été rassemblées sur une aussi longue distance. À l’époque, en 1978, 15 concurrents ont pris le départ afin de déterminer quel sport développait le meilleur athlète. De ce nombre, 12 athlètes seulement en sont ressortis avec le titre d’Ironman. La deuxième raison, est essentiellement liée à la situation géographique de Big Island. Les eaux océaniques entourant cette île y sont chaudes, gorgées de poissons multicolores et mouvementées en raison de la présence des courants marins.

Sa côte ouest est couverte d’anciennes coulées de lave qui accumulent la chaleur du soleil. Seules quelques pousses d’herbes jaunes réussissent à survivre dans cet environnement aride. De plus, de forts vents pouvant atteindre 90km/h balaient tout ce qui s’y trouve. Par ailleurs, l’humidité propre à son île rend la respiration difficile, même en position statique, sans parler des rayons du soleil qui nous brûlent à chaque instant. Finalement, le parcours du Ironman d’Hawaii n’est jamais plat! C’est constamment de faux-plats ascendants ou descendants, sans oublier la jolie montée de 10km, avec vent de face s’il-vous-plaît, à mi-parcours au vélo.

Ça, tous les triathlètes le savent et je peux affirmer sans me tromper que l’ultime but de tous compétiteurs qui veulent se mesurer aux meilleurs, est de s’y rendre un jour. Certains attendent des années avant d’y arriver, d’autres ne pourront qu’en rêver! Pour s’y rendre, on doit gagner sa place dans une des épreuves de qualification internationales disputées un peu partout dans le monde.

Qualification :

Pour ma part, j’ai obtenu mon laissez-passer à Louisville au Kentucky le 30 août 2009, en terminant 2e dans ma catégorie d’âge sur 87 athlètes. J’avais alors réalisé mon meilleur temps sur la distance de ma jeune carrière d’Ironman! (9h48:29) Il me restait donc 6 semaines pour me préparer à vivre une nouvelle fois une telle épreuve!

Préparation physique, préparation financière… Car bien que ma place ait été gagnée pour représenter le Canada, aucune fédération, pour l’instant, n’appuie ce genre d’épreuve. Je devais me préparer physiquement tout en essayant d’amasser au moins 5 000$ pour couvrir les frais du Championnat. Heureusement pour moi, des gens formidables ont décidé de miser sur moi et j’ai pu me concentrer sur ma condition physique.

Le Championnat du monde :

Je suis parti de Burlington, au Vermont le 3 octobre, afin d’avoir une bonne semaine d’adaptation à la chaleur, la compétition étant le samedi 10 octobre. J’en profite pour mentionner que 7 jours d’avance, c’est nettement insuffisant pour s’adapter à la chaleur lorsqu’on part du Québec! J Toutefois, c’était une première expérience à Hawaii, donc je pourrai rectifier le tir lorsque je reviendrai dans les prochaines années.

Ma semaine de préparation a passé très rapidement! Entre les séances de natation dans les eaux transparentes de Kona, les virées dans le village des exposants et les visites des lieux touristiques de l’île, j’essayais de me reposer au maximum.

Le jour J

Réveil à 4h45 am, bon déjeuner, douche et départ vers Kona pour 5h15 am. La veille, j’étais allé porter mes sacs et mon vélo dans la zone de transition. Ce matin-là, la seule chose que j’avais avec moi, c’était mon Pre Swim Bag. À l’intérieur de celui-ci, j’avais : mon speedsuit, mon trisuit, mon casque de bain, mes lunettes de natation, ma puce électronique, des vêtements pour l’après course, des gourdes remplies d’eau et de gatorade froid pour le vélo sans oublier l’essentiel, de la vaseline.

Avant un Ironman, la première étape consiste à aller se faire étamper son numéro sur les bras. L’âge sur les mollets n’est plus étampé depuis que les bas de compression sont si populaires. Pour différencier les compétiteurs des différents groupes d’âges, nous avons des bracelets de couleurs différentes et nos numéros sont regroupés en ordre croissant. (Exemple : #1810 à #1845 sont les numéros des 18-24 ans)

Ensuite, c’est la validation du magnétisme de notre puce et l’accès à la zone de transition. L’ambiance est fébrile. Tout le monde voit à ses derniers préparatifs. On gonfle les boyaux jusqu’à 130 livres. On fixe nos powerbars et powergels sur les vélos. Quand tout à coup, un immense bruit de canon déchire le silence pesant. Une foule de plus de 50 000 spectateurs hurlent alors leur excitation pour le départ des athlètes professionnels. À ce moment-là, je sais qu’il me reste 15 minutes pour passer une dernière fois aux toilettes et enfiler ma combinaison de natation.

Natation

À 6h50 am, je suis déjà à l’eau et j’essaie de me trouver une place parmi les 1 600 athlètes amateurs qui attendent anxieusement le moment où enfin, ils pourront se mesurer les uns aux autres. Peu importe où je me positionne, j’ai l’impression d’être dans un avion avec deux fois le nombre de passagers permis. J’étouffe! Je veux libérer cette énergie, cette adrénaline qui semble s’accumuler de manière continue!

Quand finalement, j’ai l’impression qu’on vient de me perforer les tympans! Je réalise assez vite que c’est le coup de canon! Le départ! Tout le monde a commencé à nager et deux personnes m’ont déjà « embarqué » dessus! Je m’y mets à mon tour tentant de me frayer un chemin dans ce banc de poissons humains.

Tout se déroule comme prévu et à mi-parcours, je suis avec un petit groupe d’athlètes (2 filles et 2 gars) et  nous nageons directement sur les bouées! Parfois, j’entre en contact avec d’autres athlètes au moment de passer près des bouées, mais rapidement je reviens à l’essentiel : me concentrer sur ma technique et demeurer détendu. En sortant de l’eau, je sais que j’ai fait un excellent temps de nage et je me précipite sous la douche tout en retirant mon speedsuit.

Un des bénévoles me lance mon sac de transition et je continue ma course vers la tente des hommes où j’enfile mes bas et mes souliers de vélo. Un autre bénévole s’occupe de mettre mon speedsuit dans mon sac et me lance un good luck bien senti! Arrivé à mon vélo, j’attache rapidement mon casque et mets mes lunettes de soleil puis je me dirige vers la sortie pour débuter 180km de vélo. C’est là que j’ai fait la pire erreur de ma journée, pour sauver 10 secondes, j’ai refusé la crème solaire que deux bénévoles étaient prêtes à me donner! (Je vais m’en souvenir!!!)

Vélo

En débutant le vélo, je jette un rapide coup d’œil à ma montre et je vois 1h10 minutes, ce qui inclut la natation et la transition #1. Je suis donc vraiment satisfait de mon départ et je me concentre rapidement sur la prochaine étape. Les premiers miles se déroulent très rapidement et dans le trafic plutôt dense. Il y a des cyclistes partout! Côté nutrition, j’avale une grosse bouchée de powerbar tous les 10 miles et ça inclut l’absorption d’eau et de gatorade aux 5 minutes.

Rapidement, je me rends compte que je me suis laissé influencer par les autres, je roule un peu vite, et donc, je ralentis pour être confortable. La vitesse est élevée mais c’est le championnat du monde et si je ne l’essaie pas, je vais le regretter, donc j’y vais et je maintiens la cadence. Après 60 km, je commence à ressentir des douleurs aux pieds, particulièrement celui de droite. J’essaie d’en faire abstraction et je concentre mon énergie sur les choses que je peux contrôler.

10km avant le turn-around, c’est la montée jusqu’à Hawi. (De Kona à Hawi : aller-retour!) Cette ascension est célèbre, non pas pour son inclinaison, mais pour son vent de front et cette année ne fait pas exception! Ma vitesse ralentit est ça devient vraiment pénible! Une fois rendu au sommet, la population locale est là pour nous encourager et on oublie assez vite la montée et ses vents. Malheureusement, nos jambes, elles, s’en souviennent très bien! En descente, j’atteins ma vitesse maximale qui est directement associée aux vents de dos et à l’inclinaison de la descente.

De manière inexplicable, au pied de la pente, je me retrouve avec un vent de face à nouveau! J’ai toujours mal au pied et maintenant je dois en plus négocier avec un vent de front! Au km 130e km, je fais une halte pour soulager mes besoins primaires, je perds au maximum une minute et je repars tout de suite après. Durant la dernière heure, j’ai vraiment souffert! Je me confortais en me disant que j’allais enfin changer de discipline et commencer à courir! (Donc, méchant réconfort de penser qu’on va commencer un marathon! :p)

La course

À la transition, la seule chose que j’ai en tête, c’est de mettre de la crème solaire. Je me dépêche à entrer sous la tente et à enfiler mes souliers de course. Tout va bien, je sens que mes jambes répondent correctement à l’effort. Lorsque je passe le tapis magnétique, je jette un coup d’œil à ma montre et j’aperçois 6h20. C’est super, je suis en train de battre mon meilleur chrono! Le seul hic : les bénévoles de la crème solaire ne sont pas là et je sais que je vais brûler sous les rayons de soleil.

Cependant, c’est rapidement oublié alors que j’ai à peine 100 m de fait puisque je reçois des encouragements de ma famille et des spectateurs présents. C’est probablement le principal avantage de la course à pied : on passe plus lentement à côté de la foule, ce qui permet parfois des échanges amusants! Moi, je prends tout ce qui passe comme encouragement, même ceux qui ne me sont pas destinés!

La réalité me frappe rapidement. Il fait tellement chaud, je n’en reviens juste pas que je ce soit possible. Je me dis qu’il s’est passé quelque chose, parce que j’ai vraiment l’impression qu’il fait plus chaud qu’avant. À ce moment-là, plus j’y pense, plus il fait chaud… Je me dis que je dois me concentrer sur autre chose! Alors j’essaie… :p

Plusieurs athlètes vous diront que pour compléter des épreuves d’endurance aussi longues, vous devez avoir un minimum de tolérance à la douleur. Moi, je crois qu’il faut être capable de contrôler ses pensées, de visualiser quelque chose d’autre tout en faisant abstraction des éléments négatifs qui nous frappent. De mon côté, je me félicitais de pouvoir avoir accès aux points d’eau…

Hommage aux points d’eau

Les points d’eau sont les oasis de notre souffrance. Dans notre quête de dépassement, nous pouvons être certain d’une chose : tous les miles (1,6km), ils sont là pour nous! Un point d’eau, c’est réconfortant! Il sont toujours pareils : éponges d’eau glacée, glaces dans des verres, eau, gatorade, powergels, fruits, coca-cola, gatorade, eau, des glaces et de nouveau des éponges! (Ils sont symétriques puisqu’on les croise au retour! :) De plus, les bénévoles y sont enjoués et très sympathiques!

La course (suites…)

Voilà, désolé, il fallait que je le mentionne! En gros, je me sentais super bien malgré la chaleur, l’humidité et les 180km de vélo. Je me concentrais sur ce que j’allais prendre au prochain point d’eau afin d’occuper mon esprit!

J’ai commencé à vraiment ralentir lorsque j’ai eu une crampe pour la première fois! (12e miles/26) J’ai été forcé de marcher quelques instants pour l’étirer, puis j’ai recommencé à courir aussitôt que mes ischios me l’ont permis! Après, c’est revenu en boucle à chaque point d’eau! Aussitôt que le parcours montait moindrement, les jambes me lâchaient. Je marchais un peu et je pouvais recommencer à courir par la suite.

Mon objectif à la course était de courir en 7:50min/mile. Donc, refaire le même temps qu’à Louisville. Après les crampes, mon temps est passé de 7:50 à 9min du mile… Je ne vous le cacherai pas, ce fut très difficile de voir les autres me dépasser et de savoir que je ne pourrais pas faire mon meilleur temps au final! Mais bon, étant rendu au championnat du monde, ce n’était pas l’endroit ni le moment de me décourager. 

Ligne d’arrivée

Les 5 derniers miles ont été mes préférés! (Sans blague!) Je souriais tellement que j’ai commencé à avoir des crampes dans les muscles faciaux! :p Étant donné que mes crampes revenaient tout le temps, je ne pouvais pas vraiment aller plus vite et j’ai donc savouré l’instant! C’était le but ultime du voyage, l’accomplissement d’un rêve. La fin de l’attente et le moment d’entendre Mike Reilley (la voix du Ironman) dire : « Jeff… you… are… an… IRONMAN!!! » Le plaisir de pouvoir se dire : Mission accomplie! La satisfaction du devoir accomplie! La joie de raconter son aventure et d’encourager les autres à se lancer leur propre défi!

Moi, je crois que dans la vie, tout est possible! Il suffit d’y croire, de mettre le temps qu’il faut pour y arriver et, bien sûr, de bien s’entourer! J Je sais que j’ai fait ce qu’il fallait pour m’y rendre et performer! Par contre, sans l’aide et l’appui de tous mes proches et amis, sans la participation de plusieurs collaborateurs, toute cette aventure aurait pu être bien différente! Je profite donc de ce texte pour remercier tout ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à mon succès, je vous serrai toujours reconnaissant!!!

Un merci spécial à toutes les personnes qui m’ont aidé dans ma quête de financement : Clémence Saindon (ma mère), Michèle Rioux, Michel Rouleau, Pierre Langlais, Patrice Landry, Guy Thériault et Gabriel Tremblay.  MAHALO!  =)

Conclusion

J’ai terminé 10e sur 36 personnes dans ma catégorie, soit 25e à la nage, 10e au vélo et 10e à la course à pied. À la nage, malgré un départ mouvementé dans un immense peloton, j’ai réussi à faire mon meilleur temps en 1 :06 :45.

Après une rapide transition, j’ai enchaîné avec mon parcours de vélo et, dès les premiers segments, je donnais tout ce que j’avais. 5 :07 :53 plus tard, je venais de réaliser mon meilleur temps à vélo sur la distance, et ce, malgré les vents, la chaleur et la douleur au pied droit.

Au début de la course à pied, mon moral était à son meilleur et ma foulée était dynamique et tout en aisance. Au demi-marathon, j’allais améliorer mon meilleur temps de course et je me sentais super bien, malgré la chaleur. Sauf que voilà, sur la dernière moitié, je me suis retrouvé en difficulté à cause de crampes dans les jambes.

Au final, j’ai beaucoup souffert, mais je suis très satisfait de ma performance. Au fil d’arrivée, j’ai arrêté le chrono à 3:38:08 pour le marathon et passé sous les 10heures pour mon premier Ironman d’Hawaii en carrière, en 9:59:10. 278e athlètes à franchir la ligne d’arrivée… C’est loin de la première place, mais j’ai le cœur jeune et le désir de vouloir être encore meilleur dans les prochaines années! Ne vous inquiétez pas, lorsque j’y retournerai, j’en surprendrai plus d’un!

Mon prochain défi? J’aimerais me concentrer davantage sur de plus courtes distances afin d’améliorer ma vitesse et d’être plus compétitif sur la distance Ironman d’ici 2 ans. Donc, je ferai des triathlons olympiques l’été prochain et deux demi-Ironmans! À suivre…

Merci de votre lecture! N’hésitez pas à m’écrire vos commentaires!

Sportivement

Jeff Gosselin, octobre 2009

mercredi 21 octobre 2009

Nouvel article dans l'Info-Dimanche! :)

20 octobre 2009 à 11h36

L'ironman Jean-François Gosselin termine 278e sur 1 800 athlètes


Jean-François Gosselin, un autre athlète qui représente fièrement la région de Rivière-du-Loup sur la scène mondiale.

Jean-François Gosselin, un autre athlète qui représente fièrement la région de Rivière-du-Loup sur la scène mondiale.

Rivière-du-Loup • Jean-François Gosselin, originaire de Rivière-du-Loup, a terminé au 10e rang sur 36 participants dans sa catégorie et au 278e rang sur 1 800 athlètes lors du Championnat du monde Ironman qui a eu lieu le 10 octobre dernier à Kona (Hawaii).

« J’étais bien parti pour battre mon temps de Louisville 2009 malgré la température très chaude et humide (environ 37-38 degrés), mais des crampes ont ralenti ma progression à la course à pied. Dans ma catégorie, j’ai obtenu le 25e rang à la nage, le 10e échelon au vélo et j’ai fini 10e à la course à pied », a expliqué cet athlète hors du commun. « Au fil d’arrivée, j’ai passé sous les 10 heures pour mon premier Ironman d’Hawaii en carrière, passant en 9:59:10. Je suis bien content de mon expérience lors de cet événement mythique qui me servira certainement dans les prochaines années. Dans les moments difficiles de la course, j’avais une pensée pour toutes les personnes qui m’avaient aidé à me rendre jusqu’ici et je leur suis grandement reconnaissant! C’est moi et la population de Rivière-du-Loup qui a franchi le fil d’arrivée à Hawaii! Mahalo à tous ceux qui ont cru en moi », de mentionner Jean-François.

Celui-ci a raconté au journal Info-Dimanche les principales étapes de ce défi de grande envergure. À la nage, malgré un départ mouvementé dans un immense peloton - les 1 600 athlètes des groupes d’âge partant tous en même temps - il a réussi à faire son meilleur temps en 1:06:45. 

Après une rapide transition, il a enchaîné avec son parcours de vélo et dès les premiers segments, il donnait tout ce qu’il avait. « J’ai rapidement ressenti une douleur au pied droit dès les 60 premiers kilomètres, ce qui m’a posé quelques problèmes par la suite, mais je m’en suis bien tiré quand même. J’ai complété la deuxième moitié du vélo avec un vent de face et sous la chaleur omniprésente. À la transition 2, je venais de réaliser mon meilleur temps de vélo sur la distance en arrêtant le chronomètre en 5:07:53 et ce, malgré les vents, la chaleur et la douleur au pied droit », a-t-il souligné.

Jean-François nous a relaté également qu’au début de la course à pied, son moral était à son meilleur et sa foulée était dynamique et tout en aisance. « Je ralentissais à chaque point d’eau (tous les 1,6 km) pour diminuer mes fréquences cardiaques, me rafraîchir avec de l’eau et de la glace et consommer ce que j’avais de besoin pour continuer la course (eau, Gatorade, gels, fruits, Coca-Cola!). Au demi-marathon, j’étais sur une bonne lancée pour battre mon meilleur temps de course au Ironman et je me sentais super bien, malgré la chaleur. Sauf que voilà, sur la dernière moitié du marathon, je me suis retrouvé en difficulté car j’ai eu des crampes musculaires dans les jambes. Ces dernières m'ont forcé à arrêter à plusieurs reprises, mais après quelques étirements, je recommençais à courir, tout en craignant de nouvelles tensions à chaque instant », raconte-t-il. Il a beaucoup souffert sur les derniers 10 kilomètres et on comprend facilement pourquoi. Il a finalement obtenu un temps de 3:38:08 pour le marathon.

Après cet exploit sportif, le jeune homme de 23 ans n’a pas le goût de ralentir. Il pense déjà à l’entraînement et veut se concentrer davantage sur de plus courtes distances afin d’améliorer sa vitesse et d’être plus compétitif sur la distance Ironman d’ici 2 ans. Pour cela, il fera des triathlons olympiques l’été prochain et probablement un demi-Ironman! À suivre...

lundi 19 octobre 2009

De retour au bercail!!!

Finalement, je viens tout juste de rentrer chez moi en un seul morceau et avec tout le matériel! :)

Ce fut toute une aventure, vraiment!!!

Ici, j'ai froid! :P  Non non, il fait très beau et il reste même un peu de feuilles dans les arbres! Je dois maintenant retourner à la vie normale! :) J'ai aussi beaucoup de rangement à faire!!!
Pour les prochaines semaines, je vais devoir me trouver un emploi et reprendre l'entraînement progressivement pour la saison 2010! J'ai très hâte de voir ce qui va se passer... Je vous tiendrai au courant par le blogue! 

Pour le résumé, il me reste à l'améliorer et ajouter les photos officielles de l'épreuve qui viennent tout juste de sortir!

Dès que c'est fait, je vous l'envoie personnellement et je l'afficherai également sur le blogue!

À bientôt!

vendredi 16 octobre 2009

cliff jumping!


Toute la côte au sud-ouest de l'île est découpée par des falaises plus ou moins hautes! Aujourd'hui, en passant devant et après quelques renseignements demandés aux locaux, j'ai su que la paroi était praticable pour ce qu'on appelle le cliff jumping! Il s'agit de sauter de la paroi sans attache...

Bon, ça semble dangereux dit vite comme ça, mais je me suis bien informé et c'était tout ce qu'il y a de plus "sécuritaire," dans les circonstances!!! Je me m'empresse d'ajouter qu'il ne faut pas essayer cela n'importe où! Dans ce cas précis, la paroi avait environ 10 mètres et je pouvais voir le fond de l'eau à plus de 5 mètres de profondeur! (Selon les locaux!) De plus, des gens de l'endroit avaient sauté au même endroit dans l'après-midi! =)   Et de toute façon, mon père, qui ne voulait pas sauter et qui n'est vraiment pas un bon nageur, était là pour m'aider si quelque chose arrivait... =P








Pour avoir déjà fait du parachute et du bungee, je peux vous dire que le cliff jumping est également un sport extrême qui procure un incroyable rush d'adrénaline!!! Encore une fois, il ne faut pas faire cela n'importe où, surtout pas à la maison! (compris Jonathan et Mathieu!!! :P)

Tour de l'île

Bon, nouveau message... nouvelles histoires!

Aujourd'hui, j'ai refait le tour de l'île, mais avec mes parents et ma soeur! C'était aussi long que la première fois, sauf que cette fois-ci, je savais où aller et j'avais une meilleure idée des endroits qui valaient le déplacement! 

D'abord, nous avons été voir la vallée de Wapio, qui est complètement au nord-est de l'île. Ensuite nous avons pris quelques photos près de Laupahoehoe et nous avons passé tout droit devant la route des chutes Akaka! (ma faute!) Nous avons fait un rapide arrêt à la Fabrique de noix de Macadam. Puis nous nous sommes dirigés vers la Parc National Volcano! Nous avons été chanceux de pouvoir apercevoir, à plusieurs endroits, de la vapeur d'eau s'échappant par les fissures du sol, c'était surréaliste!! Nous avons également marcher à l'intérieur d'un ancien tube de lave et descendu au coeur d'un cratère!

Après tout cela, il nous restait encore du temps et de l'énergie! Nous avons donc roulé en direction du sud pour rejoindre Black sand beach. C'est une plage comme les autres, sauf que le sable est de couleur noire. La cause est, vous pouvez le déduire, directement lié au passage de coulées de lave. 

Par la suite, nous avons atteint le point le plus au sud des USA pour admirer une plage hors de l'ordinaire! Pour s'y rendre, on doit d'abord quitter la route principale ceinturant l'île et se diriger 12 miles directement vers le sud. Une fois sur place, on devait marcher 5 km sur des routes de sables pour finalement atteindre Green sand beach! Le sable n'était pas entièrement vert, mais il contenait une grande proportion de métaux qui coloraient certains grains de sable. La plage avait une teinte verte pâle! (HalfIronGab, c'était fou!!! =)


De retour à l'automobile, je me suis fait plaisir avec du cliff jumping! Je vous montre la vue et la hauteur pour vous mettre l'eau à la bouche et je vous présenterai des photos lors du prochain message...

Le reste du temps, lorsque je ne suis pas sur l'ordinateur, je me repose soit à la plage ou à la piscine du complexe! J'essaie d'en profiter au maximum, il me reste deux jours seulement avec tout ce beau temps et ce soleil!!! (Je sais... =)

mercredi 14 octobre 2009

Retour au calme...



Le soir du Ironman, j'étais complètement cassé, mais tout de même capable de rester sur place pour apprécier le moment et voir arriver le dernier finisher! (à 23h59:10sec) Il faut savoir que ce n'est pas tous les ironmans qui complètent la distance en moins de 10h. Mais, il y a une limite et elle est de 17h. Donc, en donnant le départ à 7h am, toutes les personnes qui finissent avant 24h sont considérées comme des finishers. Les autres, celles qui dépassent la limite, sont automatiquement remerciés de leur effort!  

En fait, les triathlètes ont 2h20 minutes pour terminer le parcours de 3,8km de natation. Cette année, un seul athlète n'a pas fait la coupure, par moins de neuf secondes. Côté vélo, tout le monde doit terminer la distance avant 17h30 de l'après-midi. Donc les athlètes ont 10h30 pour faire leur natation et finir les 180 km de vélo. Samedi, plusieurs personnes n'ont pas terminé dans les temps requis. (Je n'ai pas le nombre exacte!) Pour ce qui est de la course, les athlètes ont le temps restant entre la fin de leur vélo et les 12 coups de 24h! (Environ 92.5% de réussite!)

Voilà pour les informations générales! De mon côté, j'ai encore des courbatures et j'ai attrapé une autre grippe, mais je me sens très bien! J'ai repris progressivement, et pour le plaisir, la natation et le jogging depuis hier! Ne vous en faites pas, je ne fais d'intensité et je le fais parce que j'aime ça! (Jogger sur la plage au soleil! (histoire d'égaliser mon bronzage! ;)) J'ai faim tout le temps, quoi que ça commence à être moins pire! Puis j'ai l'impression d'être fatigué, même après une nuit de sommeil! 


Ici, il fait encore beau et chaud, l'eau est toujours aussi transparente et les poissons sont magnifiques! J'ai même vu un phoque hier après-midi à Kona! 

J'ai visité un tube de pierre formé par la lave. Juste à côté de l'aéroport et sans aucune indication touristique! Comme si c'était quelque chose de parfaitement commun et banal!  :)
Je suis retourné faire du snorkeling sur la berge de Kona où les mêmes poissons multicolores m'y attendaient! En quittant la ville, j'ai eu droit à un autre magnifique couché de soleil hawaiien!

lundi 12 octobre 2009

Résultats

Bonjour à tous

Suite à plusieurs courriels contenant des requêtes similaires, voici les résultats de ma catégorie d'âge pour le Championnat du monde d'Hawaii. Vous trouverez mes propres temps à la fin du message. 

Puis rapidement, pour ceux qui ne le savent pas déjà, je suis très content de ma performance! J'ai fait mon meilleur temps de nage, mon meilleur temps de vélo et j'étais parti pour mon meilleur temps de course.  À la nage, c'était mon premier vrai départ en masse et ça m'a grandement impressionné! Il y avait du monde partout (dans l'eau!) et parfois, ce n'était plus de la natation, mais de la survie pour ne pas me faire couler sous l'eau. (J'ai reçu plus d'une quinzaine de coups!!!)

 Au vélo, j'ai eu mal au pied dès les premiers 60km! (la run est longue dans ces temps-là! ;) je crois que c'est du à mes souliers qui n'étaient pas assez larges! Les vents et la chaleur m'ont posé quelques problèmes après le turn around, mais mon temps a été davantage influencé par mon mal de pied!

 À la course, la chaleur et l'humidité m'ont donné des crampes qui m'ont forcé à marcher quelques segments en pente, après 12 miles. Je marchais tous les points d'eau pour diminuer la température corporelle, la fréquence cardiaque, me refroidir en m'aspergeant de tout ce qui me passaient sous la main et consommer ce qui me fallait!

Après 2 jours de repos, j'ai réalisé une chose... lorsque je reviendrai ici, je serai bien meilleur!!! 

Si jamais vous avez des questions, ne vous gênez pas! 

Mahalo à tous ceux qui ont gardé le blogue actif pendant ces derniers jours: Pierre, Patrice, Claire, IronMax, IronGab, Steve, Nancy, Frank Garant, Mathieu Lajoie, JP Marquis, Marie-Ève B, Alex, Mathilde et Katya!!!


P.S. Pour ce qui est du résumé, je vais attendre d'avoir mes photos du Ironman avant de le publier et de vous l'envoyer!

ATHLETE     RANK     AGE/DIV       SWIM        BIKE         RUN      TOTAL
1Renko, Max10/1/124/M18-2401:00:3504:50:4303:08:2809:05:18
2Reed, Tim2/3/224/M18-2400:56:5705:01:5903:14:0909:18:30
3Acevedo, Rodrigo23/6/323/M18-2401:06:1705:04:1303:08:5109:24:37
4Snyder, DJ17/15/423/M18-2401:05:1305:16:1003:04:4109:30:35
5Lavery, Mike13/5/524/M18-2401:02:2505:00:4503:26:5309:36:35
6Skipworth, Todd1/2/624/M18-2400:53:1605:04:2803:38:0309:41:31
7Marsh, John15/11/724/M18-2401:03:4605:11:4703:21:5909:43:59
8Franklin, John16/13/824/M18-2401:03:5805:13:2603:20:2109:45:47
9Bosch, Thomas18/19/924/M18-2401:05:2005:18:0103:24:4309:54:33
10Gosselin, Jeff25/10/1024/M18-2401:06:4505:07:5303:38:0809:59:10
11Wall, Brad5/20/1124/M18-2400:59:3705:25:2003:38:5210:10:22
12Poellabauer, Bernd22/17/1224/M18-2401:06:0205:16:0203:45:4410:13:19
13Wheeler, Patrick12/25/1324/M18-2401:01:5905:43:5203:21:3310:17:21
14Beardall, Timothy19/4/1423/M18-2401:05:4204:56:2804:05:0610:18:10
15Schrooyen, Bart9/8/1524/M18-2401:00:3505:13:5503:59:2110:18:53
16Jensen, Chris27/12/1624/M18-2401:09:1905:05:5204:00:3210:25:18
17Fujiwara, Taku30/30/1723/M18-2401:14:3205:43:4303:09:0210:29:27
18Boettcher, Chris31/27/1822/M18-2401:15:3305:33:1603:35:2410:32:47
19Ebert, Henrique3/14/1924/M18-2400:57:0205:21:5504:09:5610:36:05
20Lopez, Thomas8/9/2024/M18-2401:00:3205:14:1904:18:0410:39:29
21Tomita, Masashige34/28/2121/M18-2401:18:0805:37:4403:50:0410:53:40
22Bednarz, Blake11/21/2224/M18-2401:01:4005:27:1304:20:3310:57:52
23Haughton, Andrew6/26/2321/M18-2400:59:5205:49:1604:17:5511:14:49
24Tweed, Spencer28/24/2422/M18-2401:10:2305:29:3704:27:0711:16:43
25Shepard, Tom29/29/2522/M18-2401:13:4905:44:2004:16:3511:25:38
26Fecik, Jonathan20/16/2621/M18-2401:05:4405:13:5804:59:4711:27:07
27Opunui, Landon26/18/2724/M18-2401:06:5805:15:5605:05:2911:34:17
28Heineman, John24/23/2824/M18-2401:06:3405:35:0104:53:1611:42:45
29Webster, Alex33/32/2923/M18-2401:17:2806:17:5904:01:2711:44:25
30Maurice, Jason14/22/3024/M18-2401:02:5705:36:1405:08:2811:59:12
31Scheltinga, Diederik7/7/3124/M18-2400:59:5905:10:4605:50:5212:11:37
32Conte, Lois35/31/3222/M18-2401:28:0805:57:1704:50:5812:26:47
33Richard, Antoine32/33/3324/M18-2401:15:3906:30:1506:29:5314:25:30
34Yannutz, Brian36/34/3421/M18-2401:52:1708:00:1905:55:0415:59:44
35Neumann, Frank4/--/--23/M18-2400:59:0800:00:0000:00:0000:00:00
36Garcia-Tolson, Rudy21/--/--21/M18-2401:05:5000:00:0000:00:0000:00:00

Jeff Gosselin

BIBAGESTATE/COUNTRYPROFESSION
183024Riviere-Du-Loup QC CAN / CANTeacher

SWIMBIKERUNOVERALLRANKDIV.POS.
1:06:455:07:533:38:089:59:1027810
LEGDISTANCEPACERANKDIV.POS.
TOTAL SWIM2.4 mi. (1:06:45)1:45/100m69725

FIRST BIKE SEGMENT5.5 mi. (12:47)25.81 mph
SECOND BIKE SEGMENT28 mi. (59:51)22.56 mph
THIRD BIKE SEGMENT59 mi. (1:23:47)22.20 mph
FOURTH BIKE SEGMENT88 mi. (1:19:00)22.03 mph
FINAL BIKE SEGMENT112 mi. (1:12:28)19.87 mph
TOTAL BIKE112 mi. (5:07:53)21.83 mph26610

FIRST RUN SEGMENT5.2 mi. (38:17)7:21/mile
SECOND RUN SEGMENT10.3 mi. (40:05)7:51/mile
THIRD RUN SEGMENT17.6 mi. (1:04:25)8:49/mile
FOURTH RUN SEGMENT25.2 mi. (1:08:30)9:00/mile
FINAL RUN SEGMENT26.2 mi. (6:51)6:51/mile
TOTAL RUN26.2 mi. (3:38:08)8:19/mile27810
  
TRANSITIONTIME
T1: SWIM-TO-BIKE 3:25
T2: BiIKE-TO-RUN 2:59



3:25
2:59