20 octobre 2009 à 11h36
L'ironman Jean-François Gosselin termine 278e sur 1 800 athlètes
Par Mario Pelletier
Rivière-du-Loup • Jean-François Gosselin, originaire de Rivière-du-Loup, a terminé au 10e rang sur 36 participants dans sa catégorie et au 278e rang sur 1 800 athlètes lors du Championnat du monde Ironman qui a eu lieu le 10 octobre dernier à Kona (Hawaii).
« J’étais bien parti pour battre mon temps de Louisville 2009 malgré la température très chaude et humide (environ 37-38 degrés), mais des crampes ont ralenti ma progression à la course à pied. Dans ma catégorie, j’ai obtenu le 25e rang à la nage, le 10e échelon au vélo et j’ai fini 10e à la course à pied », a expliqué cet athlète hors du commun. « Au fil d’arrivée, j’ai passé sous les 10 heures pour mon premier Ironman d’Hawaii en carrière, passant en 9:59:10. Je suis bien content de mon expérience lors de cet événement mythique qui me servira certainement dans les prochaines années. Dans les moments difficiles de la course, j’avais une pensée pour toutes les personnes qui m’avaient aidé à me rendre jusqu’ici et je leur suis grandement reconnaissant! C’est moi et la population de Rivière-du-Loup qui a franchi le fil d’arrivée à Hawaii! Mahalo à tous ceux qui ont cru en moi », de mentionner Jean-François.
Celui-ci a raconté au journal Info-Dimanche les principales étapes de ce défi de grande envergure. À la nage, malgré un départ mouvementé dans un immense peloton - les 1 600 athlètes des groupes d’âge partant tous en même temps - il a réussi à faire son meilleur temps en 1:06:45.
Après une rapide transition, il a enchaîné avec son parcours de vélo et dès les premiers segments, il donnait tout ce qu’il avait. « J’ai rapidement ressenti une douleur au pied droit dès les 60 premiers kilomètres, ce qui m’a posé quelques problèmes par la suite, mais je m’en suis bien tiré quand même. J’ai complété la deuxième moitié du vélo avec un vent de face et sous la chaleur omniprésente. À la transition 2, je venais de réaliser mon meilleur temps de vélo sur la distance en arrêtant le chronomètre en 5:07:53 et ce, malgré les vents, la chaleur et la douleur au pied droit », a-t-il souligné.
Jean-François nous a relaté également qu’au début de la course à pied, son moral était à son meilleur et sa foulée était dynamique et tout en aisance. « Je ralentissais à chaque point d’eau (tous les 1,6 km) pour diminuer mes fréquences cardiaques, me rafraîchir avec de l’eau et de la glace et consommer ce que j’avais de besoin pour continuer la course (eau, Gatorade, gels, fruits, Coca-Cola!). Au demi-marathon, j’étais sur une bonne lancée pour battre mon meilleur temps de course au Ironman et je me sentais super bien, malgré la chaleur. Sauf que voilà, sur la dernière moitié du marathon, je me suis retrouvé en difficulté car j’ai eu des crampes musculaires dans les jambes. Ces dernières m'ont forcé à arrêter à plusieurs reprises, mais après quelques étirements, je recommençais à courir, tout en craignant de nouvelles tensions à chaque instant », raconte-t-il. Il a beaucoup souffert sur les derniers 10 kilomètres et on comprend facilement pourquoi. Il a finalement obtenu un temps de 3:38:08 pour le marathon.
Après cet exploit sportif, le jeune homme de 23 ans n’a pas le goût de ralentir. Il pense déjà à l’entraînement et veut se concentrer davantage sur de plus courtes distances afin d’améliorer sa vitesse et d’être plus compétitif sur la distance Ironman d’ici 2 ans. Pour cela, il fera des triathlons olympiques l’été prochain et probablement un demi-Ironman! À suivre...
wow! super article...
RépondreSupprimertu n'avais pas parlé que tu avais souffert à la fin de ta course! mais, je ne suis pas très surprise, la chaleur, l'humidité, l'intensité de cette compétition...
et tu ne lâche pas! c'est tout à ton honneur!
à + et au plaisir de te lire (c'est quoi un demi-Ironman??)
bye bye Claire
;)
RépondreSupprimerSalut claire! :)
Je vais bientôt envoyé le résumé complet de mon expérience! J'ai souffert à la fin, mais aussi pendant! ;) On insiste rarement là-dessus lorsqu'on en parle, parce que la fierté de la réussite nous fait oublier les pires moments, mais ce n'est pas toujours amusant! Heureusement, les endorphines nous réconfortent après l'épreuve... parfois pendant un long laps de temps!!! ;)
Pour le demi-Ironman, c'est un triathlon qui consiste à faire la moitié des distances du Ironman. C'est exigeant, car on va plus vite, mais ça dure moins longtemps! Je n'ai pas encore fait de compétition sur cette distance, mais ça viendra bien assez vite! :)
Merci pour ton commentaire et bonne journée!